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Didier Ernst

Didier Ernst a disputé 367 matches avec les Rouches et a marqué 10 buts. Le milieu de terrain défensif a signé à Sclessin à l’âge de 12 ans et y a été capitaine pendant plusieurs années. Au total, « Ditch » a joué 11 saisons pour léquipe première. Après le Standard, Ernst a également joué, entre autres choses, pour La Louvière et le FC Molenbeek Brussels Strombeek. Nous avons rencontré Didier dans le cadre du Hall of Fame.

Quel est votre meilleur souvenir en tant que joueur du Standard?

Mon meilleur souvenir est sans aucun doute le tout premier match que j’ai joué en tant que Standardman à Sclessin. Jeune, j’étais supporter du club, et je rêvais de pouvoir jouer un jour pour les Rouches. Et quand cela s’est produit réellement (éd. 25 février 1994 contre Charleroi avec Bodart, Genaux, Redic, Cruz, Léonard, Smeets, Rytchkov, Asselman, Schepens, Goossens et Wilmots), et en présence de mes amis et de ma famille, ce fut tout simplement un moment inoubliable.

Qui était le meilleur coéquipier avec lequel vous avez joué au Standard?

Marc Wilmots! Marc était un exemple en termes de combativité sur le terrain et donnait tout pour les Rouches. La façon dont il a guidé les jeunes joueurs pour qu’ils se sentent à l’aise était extrêmement admirable.

Quel a été ton meilleur match en tant que Rouche?

Sûrement celui contre l’Antwerp en 1994. C’était le premier match de la saison avec notre nouvel entraîneur, Robert Waseige. Nous débutons le championnat par une victoire 3 à 1 à Sclessin, avec un hattrick d’Aurelio Vidmar. Je suis à la base de deux buts et je joue un tout bon match. On retrouvait dans l’équipe: le capitaine Bodart, Genaux, Rednic, Kimoni, Léonard, Schepens, Bettagno, Goossens, Wilmots et Vidmar.

Qui vous a le plus impressionné dans votre carrière active?

Pär Zetterberg était vraiment un adversaire très fort.

Les gens parlent souvent de la magie de Sclessin, mais en quoi cette expérience est-elle si spéciale?

De nombreux aspects rendent Sclessin unique. Tout ce que vous avez à faire est d’assister à un match à domicile pour vous rendre compte de l’atmosphère phénoménale dans les gradins. Il y a une atmosphère dans le stade que vous ne pouvez trouver qu’à Liège. Mais aussi sur le plan humain, je n’ai que de bons souvenirs. Je ne citerai certainement pas tout le monde, mais je n’oublierai jamais des personnalités telles que Christian Piot, Jean Nicolay, Helmut Graf, Jean Thissen, Henri Depireux, Robert Waseige, tout le personnel médical comme Bourguignon, Germay, Potelle. Et enfin, bien sûr, les milliers de supporters qui se rendent au stade toutes les semaines alors qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts. Rien que du respect pour chacun d’eux.

A quoi ressemble l’équipe avec les joueurs avec qui vous avez joué au Standard?

Aie aie, c’est un choix difficile. Ce n’est peut-être pas la plus grande équipe de l’histoire avec les 11 meilleurs individualités, mais une équipe qui a toujours donné le meilleur de soi, chaque semaine, avec toutes ses qualités et ses limites :
Gilbert Bodart – Régis Genaux, Daniel Kimoni, Mircea Rednic, Philippe Léonard – Alain Bettagno, Guy Hellers, Roberto Bisconti, Ronald Foguenne – Michael Goossens, Marc Wilmots. Et je me donne une place sur le banc.