Tommy Svensson est un footballeur suédois qui était l’un des moteurs du milieu de terrain liégeois au début des années 1970. C’était un joueur de football talentueux qui, avant son transfert au Standard, était actif au Östers IF, avec lequel il a remporté le Soulier d’or suédois. Plus tard, en tant qu’entraîneur du même Östers IF, il a remporté le titre à trois reprises. Au cours de sa carrière de joueur, il était également international et a notamment joué la Coupe du monde de 1970. Dans les années 1990, il est devenu l’entraîneur national de la Suède et l’a menée à la troisième place de la Coupe du monde de 1994 aux Etats-Unis.
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Tommy Svensson
Quel est votre meilleur souvenir de votre temps au Standard?
J’ai joué pour le Standard durant la période 1971-1973 et je me souviens encore de l’accueil chaleureux des joueurs et des supporters. Je me suis senti à la fois chez moi et j’ai passé un moment merveilleux à Liège. Malheureusement, ma mère est morte dans un accident de voiture début 1973 et je devais rentrer en Suède cet été-là pour soutenir mon père – sinon je serais resté volontiers plus longtemps !
Qui était votre meilleur coéquipier lorsque vous jouiez au Standard et pourquoi?
J’avais beaucoup de coéquipiers très forts et en plus la plupart d’entre eux jouaient dans leurs équipes nationales! Celui qui m’a impressionné le plus, c’est notre gardien Christian Piot – il était un gardien de classe mondiale, une personnalité merveilleuse et il est devenu un très bon ami !
As-tu des matches dont tu gardes un souvenir particulier?
En fait, je me souviens de nombreux matches, le quart de finale contre l’Inter de Milan (ndlr. 08.03.1972, défaite 1:0 dans les dernières minutes avec les légendes Christian Piot Léon Semmeling et Wilfried Van Moer), une victoire 4-0 à domicile contre Anderlecht avec 36000 spectateurs (10.10 .1971 avec un doublé de Roger Henrotay plus des buts via Cvetler et Takac), deux finales de la Coupe au stade Heysel et un match amical contre Santos (06.03.1973) où nous avons joué contre le prodige Pelé, et bien sûr de nombreux autres matchs .
On parle souvent de la magie de Sclessin. Vous avez fait partie de l’une des générations qui a bâti cette réputation. Qu’est-ce que cette magie signifie pour vous?
Jouer à Sclessin était spécial, à l’époque c’était l’ancien stade (plutôt sale) et les supporters étaient enthousiastes et je pense que nos adversaires avaient peur de nous rencontrer là-bas. Nous nous sentions presque imbattables !
Quel serait votre composition préférée parmi tous les joueurs avec lesquels vous avez joué dans votre carrière?
Je ne pense pas que les fans du Standard en savent autant sur les joueurs suédois, alors j’ai choisi une compo de ma période liégeoise:
Christian Piot – Jacky Beurlet, Léon Jeck, Nico Dewalque, Jean Thissen – Tommy Svensson, Wilfried Van Moer, Louis Pilot – Léon Semmeling, Roger Henrotay, Sylvestre Takac. Mais c’est un exercice tellement difficile car nous avons également eu Leon Dolmans, Christian Labarbe, Ludo Cvetler et, au cours de mes derniers mois, un très jeune Eric Gerets!
Tack Tommy!